samedi 23 juin 2007

Le temps de l’action a commencé




« Le temps des élections est terminée , le temps de l’action a commencé ». Au soir de la victoire de L’ump aux législatives , François Fillon ne s’y est pas trompé. Désormais, il va falloir travailler. Car depuis le 6 mai , la rupture annoncée se vérifie surtout en terme de com’ et d’image. Nicolas Sarkozy s’affiche en président moderne et décomplexé et balaye sans états d’âme les veilles habitudes présidentielles. Sur la forme, on est proche du sans faute. Sur le fond, Sarkozy a tout à prouver.
Certes ce matin, la France peut se féliciter d’être « de retour en Europe ». Le président est parvenu à faire adopter son idée de mini – traité européen simplifié. Le texte s’apparente à une sorte de traité institutionnel, débarrassé des volets sociaux et économiques qui avaient empoisonné la campagne de 2005. Cela permet de remettre en route les institutions sans aborder le fond de la politique européenne. C’est une manière habile d’éviter le conflit. De même , la procédure de ratification du traité par voie parlementaireévite au président de se risquer au difficile exercice du référendum.

« Sarkozy ou de l’art d’éviter les conflits ». Le candidat l’avait déjà montré lors de la campagne : Il n’aime pas être contredit. Désormais président, il se croit intouchable et n’hésite pas à prendre ses responsabilités. Sur L’Europe, ça passe. Le sujet ne fait pas partie des préoccupations majeures des Français et on peut se féliciter de voir L’Union sortir de l’impasse. En revanche, sur un sujet plus délicat comme la réforme des universités, Sarkozy risque de connaître ses premiers écueils. L’Unef et le Conseil National des Universités ont déjà fait savoir qu’ils étaient contre le projet. Sarkozy a beau essayer de faire passer sa reforme en été ,pendant que les étudiants sont en vacances ,on voit mal comment les conflits pourraient être éviter. On risque fort de connaître une rentrée plutôt agitée.
Sarkozy suscite pour l’instant l’adhésion. Mais sa réaction face à une opinion hostile reste une inconnue. Il ne pourra pas toujours éviter le conflit

1 commentaire:

ROSSET a dit…

Oui c'est vrai que M. Sarkozy s'en sort bien pour l'instant et tant mieux. Mais la discussion et le débat vont reprendre le dessus car il y a des réformes que l'on ne peut mener sans concessions car un président ne gouverne pas selon sa propre vision mais selon celle du pays qu'il gouverne. A lui de concilier des visions différentes mais aussi de faire évoluer les points de vues qui sont parfois un peu sclérosés par des années de politiques molles.